De Bamako à Ségou, la désolation et le crime
Dés le début en décembre 2021, les miliciens de Wagner étaient installés à Ségou, Gao, Sévaré, Tombouctou, Bamako. Durant l'année 2022, certainement les troupes françaises et européennes, ainsi que celles de la Minusma se sont-elles regarder en chiens de faïence en décoration sahélienne propice à toute étincelle.
Depuis avril 2022, les observateurs et le CSIS, Centre d’Études stratégiques internationales, relèvent et dénoncent les exactions, les manoeuvres de désinformation et les manipulations de la société militaire privée russe, PMC liée au Kremlin et aux services russes.
Aujourd’hui, à Ségou, toujours fief des miliciens de Wagner, les Russes et autres mercenaires ainsi que les éléments des Famas putschistes récidivistes multiplient les exactions, les violences, les crimes, les viols, les dépradations, destructions et vols en toute impunité.
Selon les infos reçues le 10/04/2023 aux environs de 4H une grenade aurait explosé dans le bar Tam-Tam à Ségou suite à une manipulation sous l’effet de l’alcool par un instituteur russe du contingent des partenaires Russes venus de Bapho pour se défouler à Ségou. Le bilan provisoire serait de 3 morts sur place dont 02 partenaires russes et 01 civil.
La recommandation locale :
Prenez vos précautions pour évitez les bars, les restaurants, les places et les lieux publics fréquentés par des militaires qu’ils soient des partenaires russes, des FAMAs ou des forces internationales.
Cet incident a eu lieu au Bar tam-tam de Segou, non loin de la Banque de développement du Mali (BDM). Un autre bilan fait état de 5 morts, Russes, guide et interprètes.
À ce jour, le bilan des massacres doit s’élever à un ou plusieurs milliers de civils toutes éthnies confondues. Cela entraine la constitution de diverses milices locales assoiffées de vengeances qui se surajoutent aux effets délétères dramatiques du terrorisme, du faux jihadisme et des exactions et crimes d’État ou “institutionnels”. La liste est longue de Boujiguiré, Koulikoro, Nioro, Feto, Wouro Gnaga, Tonou, Danguéré Wotoro, de nombreux villages et campements du Macina et de l’Azaouad, sans parler de Gossi, de Hombori, d’Ader Ambouken, de Ménaka et de sa région martyre dite des trois frontières.
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